Votez pour vos œuvres préférées jusqu’au 7 janvier 2024 et venez les découvrir au Musée Flaubert et Histoire de la médecine à partir du 18 mai 2024 à l’occasion de la Nuit des Musées.
Plongez dans vos réserves personnelles !
Vous avez bien, à la maison, un objet insolite qui vous a toujours intrigué ou dont l’histoire est des plus «étranges» ?! Et si vous lui donniez un éclairage nouveau en le faisant intégrer cette exposition temporaire ? La Réunion des musées Métropolitains ouvre une collecte d’objets personnels.
N’hésitez pas à nous adresser vos photos sur
publics1@musees-rouen-normandie.fr
La sélection sera réalisée après la fin des votes, et nous vous recontacterons en février 2024.
Tout, tout, tout, vous saurez tout sur…Ce curieux pendentif.
Une breloque au poil pour sortir d’une mauvaise passe !
Inutile de voir le « mâle » partout…Il eut « phallus » y penser…
Non vous ne rêvez pas… Ce dessin à la sanguine cache, sous sa grande maîtrise, un sujet bien grotesque. Un cavalier polichinelle fait avancer sa monture grâce à une technique saugrenue : souffler dans le derrière du cheval. Nous devons cette curiosité au célèbre illustrateur et graveur Claude Gillot. Gonflé, non ?
Ah, ma foi ! La vie est mal faite… Tout de métal je suis, ma maison est au musée Le Secq des Tournelles. Mais ma princesse, toute de verre vêtue, habite le musée de la Céramique. Une rue nous sépare. Votez pour moi et je pourrai revoir ma demoiselle de verre en vitrine.
Ce bocal n’est pas un perchoir à canaris mais à sangsues !C’est à cet endroit qu’on les laisse jeûner pour qu’elles viennent ensuite mieux nous sucer le sang. Humm !!! Mais attention, cela peut nous sauver. Ce ver à ventouses, qui absorbe jusqu’à huit fois son poids en sang, sécrète un anticoagulant très efficace. C’est pourquoi on les utilise encore aujourd’hui dans les hôpitaux.
C’est le combat du siècle qui s’organise dans la campagne normande. Putois et belette montent sur le ring, prêts à s’affronter. Qui remportera le match ? Faites vos paris, et votez pour eux si vous voulez connaître l’issue du combat !
La légende est tenace : les petites filles naissent dans les roses, symbole de féminité, et les petits garçons naissent dans les choux. Depuis l’Antiquité, le chou représente la fertilité et il était autrefois recommandé d’en consommer pour s’assurer d’avoir une descendance…Allons donc au jardin vérifier ce qui pousse !
Ceci n’est pas un jeu des sept erreurs ! Malgré quelques subtilités de hauteur de front, positionnement du nœud, expressivité et emplacement du dossier du fauteuil, ces deux tableaux sont des portraits en buste de l’écrivaine de mémoires et de comédies Madame de Launay.
Cette caricature montre une nourrice plongeant sa poitrine dans l’eau chaude d’une casserole. Drôle d’idée pour faire bouillir son lait ! Au début du 20e siècle, les nourrices étaient parfois jugées responsables du taux encore élevé de mortalité infantile, notamment dans la presse satirique qui se déchaînait volontiers contre leur supposée incompétence.
Dans une annotation située au bas de la feuille, le peintre et portraitiste Jacques Sablet qualifie ce dessin de « portrait-charge », c’est-à-dire un portrait burlesque où les défauts du modèle sont accentués. Pourtant, cette représentation élégante du romancier français René de Chazet semble bien éloignée de la caricature. Se pourrait-il qu’il n’ait eu aucun défaut ?
Théière, montgolfière ou bateau, je suis une porcelaine de Chine bien mystérieuse. Mon décor « bleu et blanc » était très apprécié en Europe. Certains y voient le sourire du célèbre chat d’Alice au pays des merveilles. Embarquez au pays de l’étrange, découvrez mes amis, et laissez votre esprit vous jouer des tours en ma compagnie.
Ne craignez pas mon nom à rallonge ! Je ne suis pas un instrument de torture… Mon rôle est de mesurer l’humidité contenue dans un textile. Indispensable dans les usines travaillant le coton, surtout en Normandie !
Très proche d’une clé domestique, cet instrument en métal et ivoire est en réalité un outil fort peu sympathique : il sert à arracher les dents. Rien qu’en l’observant, on ressent des frissons ! Mais pour vous en assurer, il faut que vous le choisissiez…
Si vous me menacez, je glousse et je gronde. Mais surtout, je libère une insupportable odeur qui restera dans votre sillage pour le restant de la journée. Alors, gardez vos distances et votez pour moi afin de m’adoucir.
Monsieur poireaute, espérant ne pas prendre racine. Madame, tout à son désespoir, effondrée sur son siège, pleure la tête entre les mains. Quelle est la raison de cette dispute ? Le dessinateur se moque des altercations de cet étrange couple qu’il installe dans un intérieur bourgeois. Mais pourquoi les représenter sous forme de poireaux, et qui plus est, cul par-dessus tête ?
Ce docteur Albert Martin est entouré de nouveau-nés ! Peut-être un signe de son premier métier : obstétricien… Si l’on en juge par cette caricature, cela lui a valu une grande réputation. Mais à Rouen, ce n’est pas uniquement pour cela qu’il est connu : il est aussi le fondateur d’une prestigieuse clinique. Mais je ne vous en dirai pas plus…
Mais que cache ce mystérieux tableau ? Ce portrait en pied présente un homme à l’allure étrange, se tenant les mains. Il s’agit du Rouennais Albert Lambert (1847-1918), père du célèbre acteur de l’Odéon et de la Comédie-Française portant le même nom. La toile a été reprise par un autre peintre, probablement amateur, qui a ajouté certains éléments curieux comme l’œillet et la braguette.
Un gardien dans le faisceau de sa propre torche est pris en flagrant « délire ». Tel est pris qui croyait prendre ! La mise en scène joue avec les codes clownesques du spectacle vivant, de la pantomime et même du cinéma burlesque.
Ces dessins à l’allure moderne présentent des personnages insolites dont un seul est présenté ici (les autres se cachent…) : chauve-souris sur jambes, éléphant élancé ou encore personnages volants masqués. Ils datent pourtant du 19e siècle ! Cette imagination saugrenue est celle d’Armand Du Mesnil. Employé au ministère de l’Instruction publique, il est également écrivain et côtoie à Paris de nombreux artistes.
Petite breloque en argent parée de perles et de pierres, mes cornes sont un geste de protection. Ce signe de bénédiction permet d’éloigner le mauvais œil, et se retrouve toujours dans certaines régions. Avis aux curieux et aux amateurs de métal désireux d’élégance, si vous me choisissez, je vous protégerai lors de votre visite !
Attention à ne pas vous y casser les dents ! Ce melon-là n’a rien d’une douceur estivale… Bien au contraire, il aurait plutôt tendance à servir en période hivernale : terrine ou soupière ? À vous de choisir !
Révisons l’histoire de l’URSS avec ces poupées russes, offertes au maire d’Elbeuf dans les années 1980-1990 ! Un intrus, voyageur du temps, s’est glissé parmi ces matriochkas : Pierre Ier le Grand, tsar de Russie à partir de 1682. Saurez-vous le retrouver ?голосуйтезаменя! (Votez pour moi !)
Ces physionomies « tragico-classiques » n’ont rien d’une comédie ! Elles montrent l’art du caricaturiste Honoré Daumier, qui déforme les visages des acteurs et des actrices pour pointer du doigt – ou du nez – le ridicule de l’académisme ! À la lecture de ces vers, je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées / La valeur n’attend pas le nombre des années, parmi les plus célèbres de Corneille, la moutarde vous monte au nez !
Vous qui m’observez, détrompez-vous, je ne suis pas endormi. Vêtu de mon armure de chevalier, je suis plongé dans mes songes et mes pensées. Les émaux qui décorent la faïence de mon plat reflètent les couleurs de mes sentiments et de ceux qui me contemplent. Oserez-vous, chers visiteurs, vous aventurer dans mon monde de mystères ?
Pas besoin de chercher sur une autre planète, je suis le petit homme vert que vous attendiez ! Je suis un expert en matière de thé, j’ai d’ailleurs été réalisé en Chine. La qualité de ma porcelaine réside dans un ingrédient longtemps tenu secret, le kaolin. J’ai tant d’histoires à vous raconter, alors pour me rencontrer au musée, votez pour moi !
Cette célèbre caricature montre Gustave Flaubert disséquant le cœur de son héroïne Emma Bovary. Elle fait écho à une fameuse formule du critique littéraire Charles-Augustin Sainte-Beuve : « Fils et frère de médecins distingués, M. Gustave Flaubert tient la plume comme d’autres le scalpel. » Éloge ou critique ? Pour le savoir, venez la voir…
De quels animaux pensez-vous que je suis composé ? En Thaïlande où j’ai été fabriqué, je fais partie de la famille des dragons. En bronze patiné, je servais de poids de mesure à mes anciens propriétaires. Si je vous plais, faites pencher la balance en ma faveur et permettez-moi d’animer la prochaine Chambre des visiteurs.
Pour charmer le dindon sauvage, certains chasseurs imitent, paraît-il, le cri… de la corneille ! Rien à voir avec le célèbre dramaturge, si ce n’est que ce dernier déclamait peut-être ses vers en dégustant sa farce de dindon, sa gibelotte de lapin, ou bien son coq au vin… Cette Farce du dindon rappelle combien, quand il s’agit de passer à table, il n’y a pas de place pour la farce !
Portées par un ouvrier de la société Petitcollin à Montville, nous sommes les chaussures de sécurité du 19e siècle.En effet, les sabots étaient les seules chaussures qui ne craignaient pas les produits chimiques utilisés dans cette usine de fabrication de celluloïd et de caséine.
Machine de compétition ! Je suis l’ancêtre de la machine à calculer électronique. Avec moi, vous pourrez effectuer des calculs sans réviser vos tables de multiplication ! Idéal pour comptabiliser tous les votes de la Chambre des visiteurs.
Au croisement entre Dali et Picasso, il faut croire que certains, non contents d’être braconneurs, se croient aussi artistes !
Tous les goûts sont dans la nature… Et donc le mauvais aussi !
Chez ma grand-mère, le clystère à cheval s’est transformé en magnifique objet d’art décoratif : un pied de lampe ! Mais moi, je suis bien trop petit pour cela : vu ma taille, je pourrais finir en porte-clef ! Remède à tous les maux, je préfère mille fois être présenté dans une vitrine…
Confiez-moi vos secrets et inventions, je promets de les garder précieusement jusqu’à ce que l’on brise mon sceau de cire. Je suis l’ancêtre du dépôt de brevet, protégeant les innovations des industriels pendant six mois ou même cinq ans. Oserez-vous briser mes liens et soulever mon couvercle ?
Je contiens des échantillons déposés au conseil des prud’hommes par les établissements Nivert et Bourgeois
– Mesdames et messieurs ! Admirez, admirez ! Voici l’homme le plus fort du monde, qui porte une lanterne à gaz deux fois plus grosse que lui et qui joue des castagnettes de l’autre main !
– Mais CHUT voyons ! Il y a bébé qui dort à côté !
Dans la famille Addams, j’appelle le chandelier ! Quoi de plus romantique que des dents de kangourou pour un baiser de vampire et des griffes pour marquer votre bien-aimé.e à jamais…
Bon dîner aux chandelles !
Que ma coupe à la Elvis Presley ne trompe personne : je ne me déhanche pas sur des airs de guitare. C’est bien sagement assis que mes doigts courent sur le clavier de mon piano-forte. Les portées de ma partition ondulent sous mes yeux et semblent répondre aux motifs de mon costume, les entraînant dans une étrange danse.
On n’a pas attendu Dolly et les OGM pour faire des expériences sur les animaux ! L’objectif de celle-ci reste mystérieux… À moins que M. Tournesol n’ait espéré en tirer des œufs de Pâques pré-décorés !
– Enfin des fesses (fort fermes) que l’on peut câliner, saisir, embrasser, enlacer, taquiner sans risquer un #metoo !
– Et le consentement des plantes, alors ! Prenez-en de la graine !
La rue s’invite au musée ! Il ne bouge vraiment pas, cet homme qui veut se faire passer pour une statue… À moins qu’une statue ait réussi à imiter un homme. Allez-vous laisser une pièce de monnaie dans la coupelle posée devant lui ?
Menton proéminent ou inexistant, nez crochu ou en patate, œil grand ouvert ou caché sous un sourcil fourni, ces deux portraits dessinés par François-André Vincent ne font aucun cadeau ! Mais n’est-ce point le but des caricatures que d’accentuer quelques traits jusqu’à faire paraître difforme le portraituré ? ici Jean-Jacques-Régis de Cambacérès homme politique représenté de profil en prend ainsi pour son grade !
Moi, transparent ? N’en faites pas tant, je suis fait du plus beau cristal de roche ! Rarement présentée dans les collections du musée des Beaux-Arts, la divine pierre que je suis aimerait pourtant que vous admiriez ses formes remarquables et sa beauté qui ne laisse pas de marbre.
– Jules ! Quelle idée saugrenue que d’avoir ajouté cette affreuse statuette japonaise à notre merveilleuse collection !
– Mais, ma Valentine, c’est que, quand vous êtes en colère, il me fait penser… à vous !
Cet intimidant collier en provenance du Pacifique n’est ni un trophée de chasse ni le souvenir des ennemis vaincus, mais bien une monnaie d’échange… acérée !
Élégant collier à plusieurs rangs en or et médaillons de verre, j’ai tout pour aiguiser la curiosité. Admirez mes jolies scènes inspirées de l’Antiquité. Que vois-je, vous rougissez ? Au 19e siècle, j’étais probablement le sujet de nombreuses conversations et j’ai peut-être inspiré quelques romances… Quel cou audacieux osera me porter ?
Objet indispensable en cas de fortes chaleurs, je ne suis pas une hache mais bien un éventail. Veillez tout de même à ne pas m’agiter trop près de vos oreilles, un malheureux accident est si vite arrivé !
Antilopes, zèbres et buffles, prenez garde ! Du haut de mes vingt centimètres, je suis un redoutable prédateur, le (mini) roi des animaux ! Au fait, vous n’auriez pas vu mes amis Timon et Pumbaa par hasard ?
Rugbyman à la retraite ou homme préhistorique ? Avec ma silhouette trapue et mon bourrelet frontal, je corresponds en tous points aux critères de beauté de mon époque. Si vous aussi, vous êtes séduits par le charme de Néandertal, « faites glisser sur la droite » et votez pour moi !
Je suis l’accessoire indispensable des ouvrières de la Corderie Vallois. Utile pour rattacher les fils de coton ensemble, je suis aussi un bon moyen de développer dextérité et rapidité. Prêts à vous entraîner ?
Tel un Gremlin, ce mignon petit hérisson se transforme à minuit en redoutable carnassier. Si vous détournez votre regard de ses milliers de poils piquants, vous pourrez admirer sa dentition acérée…Grrrrrrrr !
N’en jetez plus, la coupe est pleine ! Je fais la grève, inutile de me retourner pour boire à mon calice, je ne tiens plus sur mon pied. La tête me tourne depuis que je ne peux plus voir mon IronMan. Afin de ne plus en être séparée et pour me retrouver dans la même vitrine que lui, votez pour moi et pour la statuette d’homme !
De la photo X au rayon X… Ici, le sujet bascule de la vie à la mort. En ravivant la tradition d’un art lié à la science, ces images de radiologie contemporaine (une seule présentée ici) substituent à l’érotisme d’un célèbre tableau du 19e siècle la vision macabre d’un squelette.
Si l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, ce bébé emmailloté sirotant du champagne ne l’entend pas de cette oreille. L’air goguenard et le monocle en évidence, le bambin fêtard semble déjà avoir quitté l’enfance, et sait visiblement profiter des agréments de la vie. Le portrait craché de son père !
Dans Le Petit Prince, un « chapeau-boa » digérait un éléphant. Mais ici, qui mange qui ? Qui gagnera la partie ? Alimentaire, mon cher Watson !
Il s’agit du couperet de la guillotine de la Seine-Inférieure utilisé au 19e siècle. À Rouen, les exécutions publiques ont lieu place du Vieux-Marché jusqu’en 1836. Elles se déroulent ensuite place Bonne-Nouvelle, là où se dresse l’actuelle prison de Rouen. Ce n’est qu’en 1939 que les exécutions capitales n’ont plus lieu en public. En 1981, la loi française abolit la peine de mort.
Annonce : « Démon farceur coincé dans une théière cherche complices pour plan diabolique. Projet secret : sortir du musée, être exposé et effrayer les autres objets sélectionnés. Dress code : capuchon apprécié. Pour rejoindre le groupe et m’aider, il suffit de voter. Récompense : ma reconnaissance éternelle, et selon affinités, une tasse de thé. »
Mais que cache ce tableau à la curieuse esthétique ? Eh bien il y en a deux pour le prix d’un ! Cette œuvre, initialement réalisée au 17e siècle, présente une bataille navale. Mais au 19e siècle, un artiste inconnu a recouvert la toile avec un tout autre sujet : une « bacchante dans un bois ». Le temps faisant son effet, le papier marouflé (collé sur la toile) s’est déchiré, laissant apparaître le tableau d’origine.
Ce spécimen de renard roux a l’air peu sympathique… Un lifting raté lors de sa naturalisation l’a sans doute contrarié, à moins que maître Corbeau n’ait pas voulu lâcher son fromage !
Un long col étroit qui prolonge une large panse servant à chauffer la matière… Mais ne vous laissez pas tromper par ma forme suggestive ! Je suis un objet très sérieux, outil indispensable de tout chimiste qui se respecte. Albert Cerfon, teinturier elbeuvien, n’aurait pu se passer de moi !
Et si vous pouviez faire la sieste au musée ? Pour Marcel Duchamp, « mon art serait de ne rien faire ». Et vous, pourriez-vous vous assoupir dans un lieu où le silence est de mise ? Cette chaise longue est effectivement une sculpture trop fragile… Mais promis, nous vous installerons un petit nid douillet à proximité, dans lequel vous pourrez réellement vous reposer…
Si je me promène en portant ma tête entre les mains, ce n’est pas par coquetterie. On me l’a tranchée sous l’Empire romain ! Je suis un martyr, le premier évêque de Paris, mais aussi un objet décoratif du plus bel effet. Devant toutes les étrangetés qui vous attendent, gardez votre sang-froid. Sinon, vous pourriez, comme moi, en perdre la tête…
Graphisme affirmé, lignes dynamiques et légère note d’humour… Ce croquis reflète bien le travail du célèbre artiste Pierre Bonnard. En 1893, il publie avec son beau-frère Le Petit Solfège, un ouvrage illustré à destination des enfants ou ceux-ci sont autant de notes de la gamme. L’accompagnement du texte et des portées musicales par les images manifeste une recherche ornementale vivante, à l’image de l’art décoratif de cette époque.
(H)omo lave plus blanc que blanc ! La preuve avec ces grands singes dont on a manifestement lavé le cerveau !
C’est un roc, c’est une péninsule ?
Non, monsieur, ceci est un pied d’éléphant ! Vous en apprécierez la vastitude, la prestance et la tenue ! Que l’on ne s’étonne pas ensuite que certains s’en servent comme marchepied…
Je vous proposerais bien un verre, mais j’ai vidé l’entièreté du tonneau sur lequel je suis perché. Les inscriptions sont un clin d’œil à un célèbre chant patriote. Oh, vous aimez mes couleurs ? Elles ont été cuites à grand feu pour obtenir ce résultat. Le temps de décuver, je vous expliquerai tout de la Révolution française si vous me choisissez.
Elles… Pour enfanter plutôt qu’anéantir. Et tout reconstruire. Tout reconstruire…
Elles portent l’amulette protectrice de Thouéris « la grande » déesse égyptienne, symbole de la fécondité, des eaux fertilisantes du Nil. Avec son corps d’hippopotame au ventre lourd, ses pattes de lion et sa tête de femme, elle éloigne les « mau(x)-vais » esprits lors de l’accouchement, coupe le cordon et favorise l’allaitement grâce à ses mamelles plantureuses.
Célèbre compositrice et cantatrice, Sophie Gail réalise et publie des chansonnettes de romance. Cette caricature la présente avec le visage déformé, cerné d’une couronne de fleurs. Nous pouvons supposer qu’il s’agit d’une référence à la période où l’artiste écrit des opéras-comiques, les premiers qu’une femme ait produits.
– « Papa c’est quoi cette bouteille ? Papa, c’est quoi cette bouteille ? Papa, comment on fait les bébés ? »
– « Eh bien c’est gallo-romain, c’est en verre mais son utilisation est sujet à « contro-verse ».
Tire-lait, biberon ou objet « sein-bolique »… Il suffisait de demander !
Mines renfrognées, visages déformés, pipe et drapeau à la bouche : nous sommes bien ici dans les traits de la caricature. Développée dès le 17e siècle, elle prend son inspiration de sujets politiques et sociaux. Ces estampes nous présentent des portraits de soldats (ici La Tulipe) accompagnés de poèmes soulignant leurs caractéristiques psychologiques.
Le premier qui trouvera par où on me remplit de tabac râpé sera récompensé d’un baiseret, qui sait, je me transformerai peut-être en princesse parfaite ! Alors, imaginez si vous votez pour moi !
La laine de mouton ? Vu et revu… Comme le président Sadi Carnot, faites-vous offrir un tissu en poils de chien ! Le père de la lignée de griffons d’élevage, Marco, était une vraie star de son vivant… Et a fait partie des finalistes de la Chambre des visiteurs il y a deux ans !
Cette collection digne d’un magasin de farces et attrapes se compose de dix selles de nouveau-nés. En cire bien entendu !Cet ensemble permettait aux mères d’identifier les maladies des nourrissons en fonction des différents types de selles. Il s’agit donc ici davantage de pédagogie que de plaisanterie…
Des petits trous, des petits trous, encore des petits trous… Mais quel est donc cet objet « trou-blant » qui a réussi à se faire un trou dans les énigmes de l’histoire ?
Astrologique, astronomique, magique, mathématique…Sa fonction demeure inconnue.
Alors arrivera-t-il à percer dans le classement de vos œuvres préférées ? S’il vous plaît, ne passez pas au travers, votez pour lui !
On en a gros ! C’est la grève chez les bébés. Leurs revendications ? Des soins, du lait, de l’air et du soleil, mais aussi de l’eau de Vals. Cette carte postale au ton léger et facétieux est en réalité une publicité pour une eau minérale dont la source est située à Vals-les-Bains, en Ardèche.
Voici l’une des quatre têtes en plâtre des membres d’une même famille, condamnés pour meurtre et guillotinés en 1836.L’affaire avait fait grand bruit à l’époque. Il était alors fréquent de faire un moulage des têtes des suppliciés pour réaliserune étude phrénologique. Mais que signifie ce terme ? Si vous souhaitez le découvrir, à cette famille votre vote il faudra offrir !
Mais qui donc a laissé traîner ses chaussures !!! Et qui m’a donc fichu des godillots pareils !
On ne sait pas d’où elles viennent, à qui elles sont, ni qui les as créées… On ne connaît même pas la pointure. Mystère au musée ! Remarque, à y regarder de plus près, elles ne manquent pas de mordant.
Ce portrait-charge, aussi appelé « caricature », présente un homme de profil. Les traits volontairement modifiés et grossis, contours bosselés, nez en trompette et front raccourci dressent un étrange portrait. Malgré la déformation du sujet, l’artiste ne peut cacher sa grande maîtrise du dessin.
Vous avez dit « musique » ? Quoi de mieux qu’un homme-orchestre pour divertir une assemblée ? Ce dessin réalisé à la plume présente un chef d’orchestre aux multiples talents. Nous pouvons nous demander d’ailleurs si ce n’est pas cette particularité qu’a voulu mettre en avant l’artiste, alors aide de camp, en grimant le maréchal Berthier de la sorte.
À vos souhaits ! Cet objet permettait de souffler une poudre sternutatoire (c’est-à-dire qui fait éternuer) dans le nez d’un patient. Mais pas de blague ! Son usage est avant tout médical. Il pouvait être utilisé lors d’un accouchement difficile, et était censé faire sortir l’enfant plus facilement.
Si ma laideur est aussi fracassante que le son strident de mon sifflet, le matériau dans lequel j’ai été sculpté est particulièrement précieux : c’est de l’ivoire. Mon ancien propriétaire était très certainement fortuné et devait apprécier mon sourire si… particulier. Choisissez-moi, et je vous promets un étonnant concours de grimaces !
Sous ce nom compliqué et effrayant se cache le petit du lièvre et de la hase, né avec une malformation de taille. N’en déplaise à La Fontaine, avec ses sept pattes, c’est certain, il a toutes ses chances pour remporter la course face à la tortue !
Je suis une énigme à moi seul, un condensé romantique et chimérique de toutes les inventions de Léonard de Vinci : on dirait une partie du jeu « Qui suis-je ? » qui aurait mal fini. Mais peut-être ne suis-je qu’un grotesque, lointainement inspiré de Goya ou de l’univers de Bosch…
Nous sommes des immortels qui aimons déguster une bonne tasse de thé, perchés avec style sur un lotus en toute simplicité. On peut dire qu’on a la belle vie… immortelle !
Oh, mais on dirait bien qu’il manque quelqu’un ! Où est-il passé ? S’est-il fait aspirer par la tige de lotus ? Pour le découvrir, votez pour nous et notre théière magique qui recèle bien des surprises…
À qui donc l’artiste Louise Abbéma adresse-t-elle cette curieuse missive ? Malade, cette dernière relate à un proche les soins prodigués (imposés) par « son bourreau ». Mais son rhume ne lui a pas ôté son sens de l’humour, elle signe « ton amie Bronchito » et illustre avec dérision les traitements qu’elle subit afin de guérir !
Tchou tchou ! Embarquez à bord de l’incroyable petit train touristique d’Elbeuf et découvrez les attractions incontournables pour les bambins. Sécurité non garantie et présence d’adultes déconseillée. Mais… qui conduit la locomotive ?!
À l’aise dans un fauteuil, cigare à la main, rien ne vaut un petit moment de détente. Mais à y regarder de plus près, cet homme porte un drôle de soulier… Serait-ce une brosse accrochée sous son pied droit ? Ce détail trahit son état : il est frotteur de parquet et entretient les sols des grandes maisons bourgeoises. Petit métier que l’artiste se plaît à représenter dans une veine réaliste.
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